
DIRECTION D'ÉCOLE
Une commission parlementaire s'est réuni mercredi 22 septembre pour achever loi Rilhac qui sera présenté mercredi 29 septembre à l'Assemblée Nationale. Cette commission a confirmé l'autorité fonctionnelle donnée au directeur d'école, retiré le caractère systématique des décharges qui sera attribué au cas par cas, ainsi que l'aide administrative qui deviendra l'affaire de tous (DSDEN, collectivité) et donc de personne.
Pour le SNUDI FO 78, c'est un bouleversement du fonctionnement de nos écoles qui s'annonce. Il y a urgence à réagir collectivement. Nous vous invitons à contre signer la position adoptée par les enseignants en réunion d'information syndicale samedi 25 septembre.
- Motion adoptée le 25 septembre lors d’une réunion d’information syndicale du SNUDI-FO à Versailles (Yvelines) SIGNEZ EN LIGNE ICI
Nous, 21 enseignants des villes de Versailles, Viroflay, La Celle St Cloud, Marly le Roi, réunis avec le SNUDI FO 78 le samedi 25 septembre avons pris connaissance des avancées du gouvernement sur la loi Rilhac relative à la direction d’école.
La mise en place de l’autorité fonctionnelle et la participation du directeur à l’encadrement de l’école modifiera profondément les relations entre les professeurs au sein des écoles. Son autorité fonctionnelle pourra lui être retirée, ses décharges seront négociées au cas par cas avec le DASEN. Dès lors, le directeur, sommé de mettre en place les réformes au sein de son équipe, sera soumis à d’énormes pressions, et l'équipe enseignante de l'école aussi.
Nous soutenons ainsi l’appel intersyndical à un rassemblement devant l'Assemblée Nationale mercredi 29 septembre à 13h30 jour du dernier passage de la loi Rilhac devant l'assemblée, pour en demander l'abandon.
Nous avons également pris connaissance des annonces de Macron à Marseille qui veut expérimenter dans 50 écoles le recrutement des professeurs par le directeur de l’école. Nous ne sommes pas dupes : ce qui sera expérimenté à Marseille sera généralisé par la suite.
C’est pour cela que nous nous nous associons à l'appel des 40 premières écoles marseillaises qui ont lancé un appel à boycotter l’expérimentation Macron/Blanquer et décidons de porter cet appel à la discussion dans nos écoles.
Nous n’acceptons pas l’explosion du cadre de l’école républicaine, nous n’acceptons pas la logique de contractualisation des moyens et la liquidation de notre statut.
La loi Rilhac, comme l’expérimentation Macron à Marseille, doivent être abandonnées !
Nous communiquons cette motion à tous les collègues de nos écoles, les invitons à en discuter et à prendre position collectivement pour le retrait de ces projets.